1. |
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Virevolte comme tu le souhaites, fleur inconnue.
Je suis à mille lieues d’être un vrai ingénu.
Pourtant, cette fois je déchois, je gémis
En maudissant les affronts que me fait la vie.
Que le manque te brûle, c'est à n’en point douter.
Quand les hormones hululent pour te le rappeler,
Il est trop tard pour passer outre ce mal.
Il faut bien scier ce pied de table bancale.
Les élans de vie que tu jettes à l’envi
Me seraient d’un confort exquis
Et je meurs de les savoir dévolus
À d’autres diables en en étant exclu.
Petite merveille, miracle, tu ne sais
Comme je regrette le temps passé
Ou quand tu évoquais tes tendres ébats
J’ignorais de ce manque le dur poids.
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2. |
KJU
04:25
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Les yeux écorchés, la vaine lumière diffractée tente de déteindre le noir.
Un soleil sur un tombeau, délétère, vacillant.
Frénésies multiples, mutisme dans l’abîme.
Trésors empaillés et trottoirs déneigés.
Absurdes envolées sans altitude, retour brutal à la platitude.
Placide comme le plâtre sordide et la mémé assise sur la place réservée.
Traîtresse fainéante, quand daigneras-tu vider les couloirs méandreux de l’agonie ?
Maîtrise illusoire, allusions. Alluvions entassés dans les recoins.
Ne plus remettre ça à demain.
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3. |
Genèse
07:40
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D’abord, il y a eu les plaintes contre une vie apeurante,
Non désirée, une aberration chromatique désolante
Sur le cliché supposé parfait de l’existence.
La cohorte des doutes et leur implacable violence.
L’angoisse liée à une hypothétique disparition,
Renvoyant dans le néant tout début d’acceptation.
Puis il y eut des angelots, des illusions accueillantes,
Glissant leurs mains douces et avenantes
Parmi, puis encore au delà de mes cheveux.
Ils éloignèrent pendant un court moment le feu
Qui rongeait patiemment mes fondements.
Et leur disparition le laissa plus affamé qu’avant.
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4. |
Vibre !
05:37
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** Disclaimer: I wrote these lyrics in 2015. At the time, i was much younger, different, less mature. These words were a bitter reaction to events in my life. I never truly intended to abide to them, and i definitely do not now. Thank you for your understanding. **
L’homme n’étant défini que par son chibre maudit,
J’irai lors tremper le mien dans toute femme
Qui daignera frivolement m’accorder ses bontés.
Ainsi, par la magie de ce qui nous fait vivants,
Je ne sentirai plus ce vide absolu dans l’âme
Qui me laisse bien trop souvent ébahi.
Ce manque de vie, d’envie et de volonté
Qui fait de moi un pauvre hère vacillant.
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5. |
Apocalypse
05:12
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Crois que tout est dit, que tout est fait.
Lutte en vain contre la décrépitude.
Puis sombre dans l’oubli, ce crédo maudit,
Jouis de te voir périr, profite de l’agonie.
Scande ces vaines plaintes étayées
Dont la vérité vacille, tremble, titube.
Vois ton avenir, ce gouffre cru et impudique.
Jette à terre tout espoir et coupe la corde.
Fais de ta haine et ta rage une masse critique,
Noie ton cœur dans ce magma de désordre.
Écoute la mort poser son sombre voile
Alors que se lamentent les étoiles.
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6. |
Ces Nuits
08:37
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Il se pleut des nuits ;
Nuées d'oiseaux,
Phares endormis,
Caresses de pare-chocs,
Trombes d'eaux pure,
Pleurs de voiture.
Force centrifuge,
Sournois refuge,
Évasion frivole,
Fuite en bagnole,
Ruban sombre d'oubli,
Gravillons à l'appui.
Illusion de puissance,
Besoin de violence.
Tignasse, turbulences,
Ensemble dansent.
Effrayer les pensées,
Monter le volume,
Vitesse enclenchée,
Agresse le bitume !
Crissements et fumée,
Frénétique défilé.
Épileptique, obnubilé,
Psychotique, déshinibé.
Antisocial, impertinent,
Chirurgical, incontinent.
Platane égaré,
Destin moqueur ?
Tas de tôle froissée,
La mort en son cœur.
Déshérence, désespérance,
Retour de la vie à ton corps inféodée,
Victoire temporaire, regrets amers,
Existence brisée pour ce factice oubli.
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7. |
À La Poursuite Du Soleil
04:25
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Triviales nuances, malheureux qui vous ignore,
Et, se prive d'un spectacle en or.
Fauves fuyant sur l'horizon,
Bien fous sont ces peintres qui vous veulent en prison.
Alors qu'offerts à tous également,
Pour que vous nous combliez, il suffit d'un moment.
Feux follets à la danse prudente,
Chaque soir votre bal coloré retente
D'arrêter les ténèbres menaçantes.
(fin)
Si mon être peu à peu s'abîme,
Il n'en est rien des hautes cimes
Où vous m'emmenez, magnanimes.
Et quand la nuit l'emporte,
Et qu'elle écrase la lumière sans pitié,
La lutte que vous menez à sa porte
Participe de sa majesté.
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Drums As Guns And Chords As Cries Chalon Sur Saône, France
Drums As Guns And Chords As Cries is a solo project by a french guy (me) that was created in summer 2011.
The style is
changing depending on the albums, but it's basically a mix of post hardcore, noise, screamo...
My former band split due to distance, and i missed creating music, so i began doing my own stuff all alone.
It's not made to be mainstream, but to fit my tastes ! Hope some guys enjoy !
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